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Course sur route : Frédéric Desmedt rêve d’une septième étoile de mer…

Source:  http://www.lessablesdolonne.maville.com/actu/

Course sur route : Frédéric Desmedt rêve d’une septième étoile de mer…

Course du Gois Frederic Desmedt Juin 2009

Course du Gois Frederic Desmedt Juin 2009

 

Le Belge Frédéric Desmedt tentera de remporter une septième étoile de mer, aujourd’hui vers 18 h 30, sur le Passage du Gois.© Alain Legoupil

Les Foulées du Gois. Des six courses sur le Passage du Gois, celle « Contre la Mer » est la plus attendue. Frédéric Desmedt visera un 7e succès.
Frédéric Desmedt s’est fait une spécialité de la « Course contre la Mer » des Foulées du Gois. Lors de ses huit précédentes participations, il s’est imposé six fois. Un record qui mériterait une statue à l’entrée du Passage du Gois, mais il attend toujours que les organisateurs tiennent leur promesse… Depuis celle-ci, les marées ont continué à balayer les pavés barbâtrins/belvérins. La « montante » d’aujourd’hui, vers 18 h 30, le sextuple vainqueur ambitionne d’être le plus rapide à la surmonter. « J’espère remporter une nouvelle étoile de mer. C’est un passage obligé pour réaliser mon rêve : inscrire dix fois mon nom au palmarès. J’ai 37 ans et encore quelques années devant moi. D’ailleurs, dès que mon fils aura 18 ans, je lui ai promis de l’accompagner pour sa première Course contre la Mer… »Et Gary a tout juste 10 ans.
Revoir Frédéric Desmedt courir contre la marée montante est presque inespéré. « Il y a trois mois, c’était tout simplement impensable, révèle-t-il. Je pesais 90 kilos (son poids de forme est à 73, ndlr). J’en ai perdu 11. Je suis encore loin du poids idéal, mais je suis prêt… » Et d’expliquer. « Je n’ai plus couru depuis juin 2008 et c’était une petite course pour accompagner mon fils. Comme je gère une société de gestion de patrimoine, j’ai eu beaucoup de travail avec ce qui s’est passé en 2008. En fait, ma dernière véritable compétition remonte à septembre 2007… » Et il y a presque 18 mois, le Belge fut sacré champion du monde vétérans du 1 500 m en 3’52”26, (3’39”87, autrefois…)
Pour retrouver un poids acceptable, Frédéric Desmedt a d’abord… marché. Puis, il s’est remis à courir deux, trois, quatre fois par semaine pour arriver à huit séances hebdomadaires.
« Que ce soit au travail ou dans le sport, je ne fais jamais les choses à moitié, explique-t-il. Jeudi soir, j’ai fait une séance qui m’a rassuré : 5 x 200 m en 31′; plus 1 x 1 000 m en 2’50 ; plus 5 x 200 m en 32′. J’étais facile… Cependant, il ne faut pas se leurrer. Tu peux très bien courir le 1 500 m en 3’30 et ne jamais gagner le Gois… »
Une analyse qui souligne le fait que le profil de coureur le plus à l’aise dans un 4 000 m face à la marée montante, c’est le steeple-chaser ou le spécialiste du 5 000 m.
Frédéric Desmedt n’est ni un coureur d’obstacle ni un demi-fondeur long. Nonobstant les qualités physiologiques inhérentes à ces efforts, la capacité du Belge à digérer le lactique lui a permis de s’imposer à six reprises Contre la Mer. « Ce n’est pas tout à fait exact, corrige-t-il. Pour être le plus rapide sur le Gois, c’est avec la mer qu’il faut courir, et non contre elle… »Reste à savoir si « L’Homme qui courait sur l’écume des vagues » aura toujours la même vitesse pour remporter une septième étoile de mer…

Bruno POIRIER.